Des pays entiers à l’arrêt, et la planète prend enfin sa respiration. Il y a de quoi se poser des questions sur notre impact et sur les effets néfastes de nos pratiques ! Car durant l’épidémie de COVID-19 et le confinement qui a suivi, impossible de l’ignorer : la planète a eut un répit bien mérité. L’arrêt forcé de bon nombre d’entreprises et de sociétés, la diminution considérable des trajets en voiture a eu un impact à la fois sur la pollution de l’air mais aussi celle des eaux. Quant à la faune et la flore, elles ne se sont jamais aussi bien portées que pendant cette période ! Et si on continuait sur cette belle lancée ? Smiile partage aujourd’hui quelques orientations possibles pour un futur plus vert.

 Bonnes nouvelles

Selon une étude publiée le 29 avril par le Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur, la baisse de la pollution de l’air due au confinement en Europe aurait permis d’éviter environ 11 000 décès sur le continent en moins d'un mois.

• En France, ce serait, plus de 1 000 morts évités après un mois de confinement.
• Aux États-Unis, les villes se piétonnisent pour lutter contre le coronavirus (San Francisco, Philadelphie, Oakland…etc.) Dans un pays où la voiture est reine, c’est une sacrée réussite !
• De nombreuses pistes cyclables ont été aménagées ces dernières semaines pour favoriser les déplacements de proximité à vélo plutôt qu’en voiture. 

Télétravail, la bonne solution pour diminuer la pollution de l’air ?

Moins de voiture, des usines fermées, des centrales à l’arrêt… Partout dans le monde, le confinement a eu comme effet positif de diminuer la pollution, et notamment celle de l’air. La mise en place d’un confinement strict a forcé les entreprises à trouver des solutions pour perpétuer leurs activités. Grâce au développement des outils numériques qui permet le développement en masse du travail à distance, la proximité avec le lieu de travail pourrait ne plus être un facteur décisif pour décider de son lieu de vie et les trajets en voitures pourraient devenir plus rares. Un peu de répit pour la Planète !

Se nourrir : un enjeu clé de la transition écologique

Les dernières semaines ont par ailleurs amené à réfléchir à la nécessité de prendre de nouvelles habitudes de consommation (on vous en parlait déjà ici). Car une chose est sûre, le confinement forcé nous a poussé à relocaliser notre consommation et notre sociabilité, en nous tournant par exemple vers les circuits courts pour s’approvisionner. Une façon d’allier économie locale et respect de l’environnement en limitant le transport de produits alimentaires d’un pays à l’autre… Ces deux mois ont par ailleurs mis en lumière la nécessité de ramener certains commerces et services publics dans les quartiers et villages.

En limitant nos possibilités de déplacement, la crise aurait-elle permis le retour à une vie de quartier et à une alimentation plus saines et raisonnées ?

La fin du tourisme de masse ?

Durant l’épidémie, nous avons beaucoup entendu parler de la belle Venise : le 9 mars date de début de confinement en Italie, ses habitants ont redécouvert, ravis, leur ville préservée de la foule et du bruit. L’eau est redevenue bleue, et la faune et la Flores sont épanouies comme jamais. Plus possible de l’ignorer, le tourisme de masse abime nos villes et nos campagnes. Venise dit enfin « non » au tourisme de masse et impose ses nouvelles règles du jeu pour l’avenir, avec notamment de fortes en matière de respect de l’environnement. Au programme : quota de visiteurs quotidiens ou encore restriction concernants les bateaux à moteur les plus polluants. Affaire à suivre.

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