Et demain, la mobilité ?


On en parle déjà depuis longtemps : la mobilité et les moyens de se déplacer de manière plus écologique sont des enjeux clés d’aujourd’hui… pour demain. Nous devons impérativement nous réinventer et encourager l’utilisation de ces nouveaux modes de transports à la fois plus écologiques et plus durables. La crise sanitaire doit amener les aménageurs à repenser la ville pour laisser plus de place au mode de transports alternatifs.

1. Ce qui pose problème

  • Pour 72% des français, la voiture personnelle reste le premier moyen de transport.
  • Le transport de masse tel qu’il est aujourd’hui détruit notre planète et favorise la contagion à grande échelle.
  • En France, la moyenne des citoyens qui utilisent le vélo pour ses trajets quotidiens est de 3% contre 10% en Allemagne et 29% aux Pays-Bas
  • Le prix des transports en communs est encore trop important pour faciliter leur utilisation auprès des citoyens.
2. Les solutions

Revoir la fréquence de nos déplacements
La première chose que nous devons revoir concernant nos déplacements est leur fréquence. Nous devons désormais nous poser systématiquement la question de leur pertinence. Sont-ils vraiment indispensables ? L'enjeu du déplacement est-il assez fort ? Cela nous impose de revoir la façon dont nous avons mis en place notre système de transports. Car la crise sanitaire à remis en question le concept même des lignes régulières, quotidiennes, pour des déplacements non essentiels. Ainsi, le transport de masse qui permet ses déplacements constants semble déjà presque obsolète et se trouve décrié pour sa faculté à se positionner en tant que vecteur de propagation d’épidémie.

Les municipalités, nos meilleures alliées
Les municipalités doivent accompagner le passage à des modes de transport propres. Elles ont par essence un rôle central en matière de mobilité et se doivent de développer les transports collectifs. Car cette solution reste une des plus efficaces pour réduire l’empreinte écologique du transport par individu. En parallèle, les municipalités ont tout a gagner à rendre pleinement attractives les mobilités douces et notamment le vélo dont les bénéfices pour l’environnement et la santé ne sont plus à démontrer : des centres-villes réservés aux piétons et aux cyclistes, c’est un centre-ville plus vivant et plus agréable.

On récapitule
  • Inciter financièrement les habitants à utiliser au maximum les transports en commun comme à Nantes où les usagers peuvent bénéficier d’un abonnement qui permet d’accéder à la fois à un vélo en libre service et aux transports en communs.
  • Construire des voies séparées sur les axes à plus de 50 km/h.
  • Mettre en place des zones de rencontre en centre-ville.
  • Améliorer la signalétique des itinéraires vélos .
  • Rendre gratuit le transport de vélo dans les transports en communs, comme à Grenoble.
3. Montrez votre engagement en faveur d’une mobilité plus durable et plus respectueuse de l’environnement avec Smiile 💪

Pour défendre l’importance des mobilités douces à la fois plus respectueuses de l’environnement et de notre santé , on a créé un mot d'ordre à partager sans modération sur les réseaux sociaux.
👉 Pour télécharger le visuel et le partager sur vos Réseaux Sociaux, cliquez ici !


Avec Smiile, vous pouvez aussi :

🚲 Emprunter un vélo
🛴 Prêter votre trottinette électrique
🔩 Demander un coup de pouce pour réparer mon vélo
🙋‍♂️ Organiser une balade à vélo avec mes voisins

4. BONUS : Le chèque-vélo

Dans le cadre de ses mesures de déconfinement, l’Etat français offre 50 euros pour la réparation d’un vélo. Les réparateurs qui participent au dispositif sont référencés sur coup de pouce vélo
👉 La remise en état et les réparations majeures (freins, pneus, potence) sont prises en compte dans le dispositif.
☝️Le chèque-vélo ne comprend pas les « accessoires » vélo comme un casque ou une lumière LED par exemple.

Moins d’avion et moins de voiture, plus de transports en commun, de pistes cyclables et de véhicules électriques ! Voilà ce que l’on souhaite pour le monde d’après 🙌🚲