Aujourd'hui, nous partons à la rencontre d'Alain,
notre utilisateur Toulousain qui nous parle de ses nombreux projets axés
solidarité et développement durable, que Smiile lui permet de réaliser.
Pouvez vous vous présenter ?
Bonjour,
je suis Alain j’ai 67 ans et je suis retraité de l’éducation nationale.
J’habite à Roquefort, près de Toulouse, dans une ferme agricole. J’ai deux
petites filles, j’adore faire de la randonnée en montagne, je suis quelqu’un
qui aime la nature. D’ailleurs, depuis quelques années je me suis mis à la
permaculture.
Qu’est-ce qui vous a poussé à
vous inscrire ?
Lorsque
je me suis inscrit, c’était à l’époque de Mon P’tit Voisinage. Maintenant c’est
devenu Smiile. J’aimais bien le fait de connaître ses voisins, sachant que je
réside dans une ferme agricole, entourée de résidence je me suis dit que
c’était l’occasion de rencontrer mes voisins. Je trouve que Smiile est une très
bonne initiative, une très bonne idée pour rencontrer des gens en dehors
d’internet. Certes le 1er contact se fait via la plateforme mais par la suite
cela amène à un réel échange.
Quelles actions menez-vous
généralement sur Smiile ?
Lors
de mon inscription, j’ai contacté environ une vingtaine de personnes pour
qu’elles rejoignent Smiile. J’ai également proposé une annonce permettant de découvrir
ce que j’entreprends en tant que permaculteur et j’ai invité des personnes à
venir s’initier.
D'où vous vient cette idée de
partager ?
Pour
moi c’est plus qu’une idée, c’est surtout une philosophie de vie. Etant une
personne écolo, cela répondait à une recherche d’éthique et je l’ai trouvé sur
Smiile. De plus, le fait d’être dans une ferme agricole, je vois tous les jours
des gaspillages de production, par exemple des fraises, des noix et d’autres
produits frais. Cela me fait bien mal au cœur de voir tout ce gâchis. Je pense
que c’est pour cela que je retrouve mes valeurs sur Smiile.
Quels sont vos prochains partages
sur Smiile ?
J’ai
pleins de projets en tête que je pourrai proposer sur Smiile. En effet je
cherche à acheter un mobil-home pour en faire profiter des voyageurs, et les
faire venir dans la ferme agricole pour leur faire découvrir la permaculture. J’aimerais
aussi montrer mes ateliers de récupération, de transformation d’objets, pour
partager les compétences de chacun.
Pourquoi ne pas parler de l’association dans laquelle j’œuvre pour la reforestation. Nous
sommes déjà une douzaine de voisins dans cette association et nous avons planté
environs 550 arbres, j’en suis très fier.
Avez-vous des conseils à donner
aux plus réticents ?
Vous
savez, on me surnomme « ça peut » … Pour la phrase « ça peut toujours servir »,
il est vrai que j’ai beaucoup de mal à jeter, surtout avec toute la surface de
stockage que je possède. Mais au final, je suis sûr que l’on peut rendre ce
stockage utile à chacun. Le conseil que je donnerai serait de ne pas hésiter
tout simplement. Il faut saisir toutes les opportunités près de chez soi,
l’idée est généreuse, il faut juste mettre en marche l’engrenage du partage.