Aujourd'hui, nous faisons connaissance avec Isabelle,
une fidèle utilisatrice de Smiile. Inscrite dès les premières heures du site en
2014, elle vit depuis une trentaine d'année à Choisy Le Roi, près de Paris.
Passionnée de photos depuis toujours, Smiile était l'occasion pour elle de
faire découvrir ses bons plans, de partager ses idées avec son réseau de
voisinage et de jouer pleinement son rôle de connectrice de
quartier.
Qu'est ce qui vous a poussé à vous inscrire sur
Smiile ?
J'ai grandi dans une petite ville en Province où tout
le monde se connaissait, se rendait des services, le quartier était une grande
famille. Lorsque je suis arrivée à Choisy Le Roi il y a maintenant 30 ans, les
contacts humains m'ont beaucoup manqué. Etant donné que la commune est coupée
en deux par la Seine, lorsqu'on la traverse c'est comme si on changeait de
ville, personne ne se connaît. Ici, les gens n'ont pas le temps de se parler,
tout le monde a ses occupations et il est difficile de s'organiser, les gens
ont tendance à oublier les choses simples du quotidien, il y a tellement de
quartiers où les gens habitent les uns à côté des autres sans même se dire
bonjour lorsqu'ils se croisent ! C'est pour cette raison que j'ai voulu
me rapprocher de mes voisins, pour retrouver cette idée de convivialité et de
partage, tout ce que je j'avais laissé en venant m’installer en région
parisienne. J'ai aussi été séduite par la simplicité de l'outil. Sur Smiile, je
sais que je ne vais pas me prendre la tête, je l'utilise de manière spontanée
et intuitive. C'est convivial et surtout très pratique.
Quelles actions menez vous généralement sur
Smiile ?
J'ai l'habitude de partager des objets, de relayer des
actualités ou des événements qui se déroulent près de chez moi.
Dernièrement, j'ai par exemple prêté mon porte vélo à mon voisin qui en avait
besoin pour partir en vacances. Mais ce que je fais le plus, c'est essayer de
faire connaître les commerces locaux de mon quartier et de mettre les gens en
relation. C'est difficile de prospérer quand on a un petit commerce, et c'est
dommage parce que c'est dans ces endroits que les gens se rencontrent
et créent des liens, pas dans les grands centres commerciaux. Autre exemple,
j'ai rencontré il y a peu une jeune femme passionnée
qui avait pour projet de devenir coiffeuse à domicile. J'ai alors posté
une publication sur Smiile pour faire connaître ses services à mon réseau de
voisinage. Et ça a marché puisqu'elle est aujourd'hui autoentrepreneur, et son
petit commerce marche à merveille. Je peux aussi parler d'un jeune boucher de
mon quartier qui s'est lancé récemment mais avait peu de clients. Le fait de
parler de lui sur Smiile, ça l'a aidé à se lancer. C'est comme une sorte de parrainage,
j'essaie de connecter les habitants de mon quartier entre eux pour favoriser
les relations humaines.
Le partage ne s'installe pas forcément partout à la
même vitesse, avez vous des conseils à donner aux plus réticents ?
Je leur conseillerais d'agir et de penser après.
Inscrivez vous, ça ne peut être que du positif. Nous sommes dans une époque où
on oublie vite les petites choses positives qui nous font du bien.
Personnellement, je parle à beaucoup de gens virtuellement via Smiile. Un jour,
j'ai eu l'idée de monter une fanfare, et j'ai publié une publication pour
connaître l'avis de mon voisinage à ce propos. J'ai reçu une réponse d'un homme
qui trouvait l'idée super. C'est ce dont je parle quand je pense aux petites
choses positives de la vie, juste le fait de recevoir un message enthousiaste à
un de mes projets personnels est déjà beaucoup. J'aimerai vraiment inciter les
gens à aller voir de nouvelles choses, faire de nouvelles rencontres, et être
chaleureux les uns envers les autres. Smiile, c'est plus que le don, c'est la
rencontre. J'essaie de parler au maximum de Smiile aux habitants de mon
quartier car quand on découvre des choses positives, il faut les mettre en
avant.