Témoignage : "En s’entraidant, on comble le manque de finance par l'humain"

Cap à l’est ! Smiile s’échappe de sa Bretagne natale pour prendre la direction de Vandoeuvre Lès Nancy et y rencontrer Stéphane L, un voisin plein de surprises.



Bonjour Stéphane, pour celles et ceux qui ne vous connaissent pas, pouvez-vous nous faire une brève présentation ?


Je suis un peu un « touche à tout », puisque je suis à la fois informaticien, écrivain, administrateur d’une maison d’édition, ancien bénévole de la banque alimentaire et membre du conseil de quartier de Vend’Est et de l’association Cekeltri de Neuves-Maisons.

D’où vous vient cette envie de partager, cette solidarité ?


Je ne sais pas tellement, mais durant ma scolarité, j’ai fait la rencontre d’un professeur de comptabilité qui m’avait dit quelque chose qui m’a profondément marqué : « Tu apprendras mieux, en enseignant aux autres ». Alors depuis j’essaie de transmettre ce que je sais, ce que je fais et ce que j’ai.

C’est lumineux ! Et comment faîtes-vous pour mener vos projets personnels et vous occuper des autres ?


C’est une question d’organisation, et puis je dors peu. L’important est de garder le rythme et être à l’affut des innovations qui peuvent faciliter la vie. Par exemple, lorsque j’ai découvert Smiile, il y a moins de deux ans, j’ai tout de suite pensé que c’était un outil pratique et rassurant pour mettre en relation les bonnes énergies d’un quartier.

Pourquoi Smiile est un outil pratique pour vos activités ?


Le côté réseau social de proximité fait qu’il est plus facile après un premier contact virtuel, de rencontrer réellement les gens. On peut poster des choses, mais c’est le concret qui renforce les dynamiques d’entraide. Smiile aide les gens à se bouger à s’entraider, à combler des manques. Par exemple, des habitants du quartier ont découvert des lieux qu’ils ne connaissaient pas grâce au site. À titre personnel, j’organise des achats groupés de produits bio.

Quand vous évoquez « combler des manques », qu’est-ce qui fait défaut selon vous ?


J’ai l’impression que les gens sont de plus en plus exigeants, et attendent beaucoup de soutien. La municipalité de Vandoeuvre fait ce qu’elle peut en fonction de ses moyens, mais ils ne sont pas illimités. C’est pour cela que la solidarité est importante, car en s’entraidant, on comble le manque de finance par l'humain.

Quels sont vos prochains projets ?



Comme je suis toujours en contact avec la Banque Alimentaire, je participe aux collectes dont la prochaine aura lieu le samedi 20 mai prochain dans les grandes surfaces de Meurthe et Moselle. J’espère que les habitants seront au rendez-vous de la générosité et pourquoi pas nous rejoindront, car on a toujours besoin de bonnes volontés.