Mon P'ti Voisinage, la start-up la plus rifkinienne ? (1/2)

Jeremy Rifkin. Le nom de ce célèbre essaiste américain ne vous dit peut-être rien, mais ces idées insufflent un vent nouveau sur la société de demain. Son regard en dit long sur ce qui nous attend dans les prochaines années. Ses travaux ont notamment conduit à s’interroger sur les nouvelles richesses qui composeront l’écosystème de demain et leur impact en termes sociétaux, environnementaux et socio-économique.

Portrait d’un nouveau monde


Le constat apparaît tantôt sévère mais accuse d’une cruelle vérité. Il dresse un regard réaliste - qui pourrait paraître pessimiste pour certaines générations - sur l’emploi et le monde de l’entreprise. Le monde des actifs est en plein mouvement. Ainsi, selon ses propos, il affirme que la croissance de demain se fera sans emploi. Une tare pour nos politiques qui persistent à croire que nous sommes en temps de crise, et non pas dans une transition qui va bouleverser la vie de millions de citoyens du monde entiers.

Rifkin dessine ainsi les contours d’une économie nouvelle. Il dresse le portrait d’une société pluri-partagée où l’Open Data se démocratise, l’énergie se décentralise et la science se révolutionne autour des nouvelles technologies.

Ce que dit Rifkin est évidemment bouleversant. Il esquisse le tableau d’une société dont on n’en perçoit pas encore les frontières. Celui d’un changement d’époque nourrit par l’ignorance de nos dirigeants qui refusent de croire en cette transition d’un monde moderne vers celui d’une ère nouvelle.

 Un nouveau modèle économique


Encore au statut embryonnaire, le système économique basé sur l’entraide et la collaboration est en train d’émerger. D’ici quelques années, cette économie de partage ne fera plus chambre à part avec l’hyper-consommation, qui d’ailleurs perdra progressivement de sa superbe. L’empowerment remplacera lui l'intermédiation (voir aussi).

L’économie de partage transformera de fond en comble l’économie telle que nous la connaissons aujourd’hui. Le modèle collaboratif va progressivement marginaliser un capitalisme déjà sur le déclin. Au sein de ce nouvel écosystème, la “valeur partageable” ne cessera de croître grâce aux effets de réseau, par opposition aux lois du marché qui régissent encore la société.

La suite demain :)